Le Propel Advanced SL 0 testé par Thibaud Saint-Guilhem sur 2000 km

mardi 7 mars 2023

Produit

Après 2000 kilomètres de test, Thibaud Saint-Guilhem nous parle du vélo de course aéro Giant Propel Advanced SL 0.

Nouvel athlète Giant, Thibaud Saint-Guilhem roule avec le vélo de course aéro Giant Propel Advanced SL 0 depuis quelques semaines. Après 2000 kilomètres de course et d'entraînement, il nous partage ses premières impressions.

Dès les premiers tours de roue, l'angle de direction surprend. Avec un réglage des côtes similaires au TCR, l'impression d'être plus posé sur l'avant se fait sentir et on sent que l'intérêt d'un tel modèle réside sur cette partie du vélo. Très vite, on remarque de l'aisance au pilotage : placement très simple dans le peloton et dans les courbes en descente, le vélo se place où on le souhaite avec facilité.

Il y a beaucoup de précision dans les trajectoires et ça ajoute de la confiance au pilotage et donc de la détente pour récupérer en descente.

Dans les bosses

Pesé à 7.05 kg (avec pédales, support GPS, préventif, …) et 6.95 kg avec les roues de 36 mm, difficile de prendre le poids comme facteur limitant, c'est même plutôt le contraire. Il grimpe évidemment très bien et offre beaucoup de réactivité pour un vélo aéro. À faible vitesse ou debout sur les pédales, il offre moins de maniabilité qu'un TCR, la différence avec le slopping prononcé se ressent. Le Propel est plus taillé pour monter au train en force/assis.

Plus largement, avec un passage sur un aéro la position s'adapte, selon la tendance actuelle pour diminuer la surface de contact frontale : cocottes vers l'intérieur pour poser les coudes sur le cintre et tenir une position proche du chrono. Avec de la vitesse et face au vent cette position est autant, voire plus confortable que les mains en bas du cintre mais bien plus aéro.

Avec de la vitesse

Dès 35-40 km/h, il ne nécessite que très peu d'efforts pour garder la vitesse mais surtout, il se lance encore plus facilement à partir de cette vitesse. Il devient facile de rouler à 50 ou 60 km/h en faux plat descendant avec un braquet adapté et cela permet de suivre et d’être offensif/efficace dans les portions décisives lors des courses.

Évidemment le passage aux disques est incroyable. Réticent au début, j’étais un des derniers à rouler en patins la saison dernière dans le peloton. Il devenait compliqué et même risqué d'évoluer face aux disques, essentiellement par temps humide. Mais avec un vélo de dernière génération, je ne vois pour l'instant que des avantages : freinages tardifs mais sans bloquer, moins de crispations, efficacité sur terrain humide…

L’amélioration la plus importante se situe au niveau du train roulant. Le contact au sol est largement amélioré grâce aux jantes plus larges et la forme plus ronde des pneus. En conséquence, la stabilité est impressionnante, ce qui augmente la précision et la confiance sur le vélo. Concernant le profil, les roues en 50 mm semblent offrir le compromis idéal mais j’ai encore plusieurs roues et sections à tester.

L’identité du Propel

Évidemment, les bases arrière sont fines et proches de celles d'un TCR, néanmoins le slopping est incomparable tandis que beaucoup de vélos adoptent les mêmes profils de tubes. À mon sens, la vraie identité du Propel vient de l'avant du vélo qui arrive à combiner agressivité et harmonie. Un profil aéro et très rigide, tout en ayant un design épuré.

Merci à Thibaud pour ce premier debriefing au guidon du Propel Advanced SL 0.

N’hésitez pas à suivre sa saison via ses réseaux sociaux ou le site Giant !

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